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Cet article explore en profondeur le phénomène des faux souvenirs, appuyé par les dernières recherches en psychologie cognitive et neurosciences. Il explique comment notre mémoire peut être manipulée par des éléments sociaux, émotionnels ou langagiers, jusqu’à générer des souvenirs erronés perçus comme vrais. L’étude de cas scientifiques emblématiques (Elizabeth Loftus, Bartlett, etc.) permet de mieux comprendre l’influençabilité de notre mémoire — un enjeu crucial en justice, en éducation et dans notre rapport à la réalité.
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Nous chérissons nos souvenirs comme des trésors intimes : l’odeur du gâteau d’anniversaire de nos dix ans, le sourire d’un proche lors d’un moment précieux, ou même les détails d’une dispute récente. Ces images mentales semblent gravées dans notre esprit, aussi fiables qu’une vieille photo. Pourtant, la science nous apprend une leçon déconcertante : notre mémoire n’est pas un archiviste rigoureux, mais un conteur créatif, capable d’inventer ou de déformer des événements. Les faux souvenirs – ces convictions d’avoir vécu quelque chose qui n’a jamais eu lieu ou qui s’est déroulé autrement – révèlent la surprenante malléabilité de notre mémoire. Comment notre cerveau peut-il nous jouer de tels tours ? Et quelles en sont les conséquences, dans notre quotidien ou dans des contextes aussi graves que la justice ?

La mémoire : une reconstruction, pas une photocopie

On imagine souvent la mémoire comme un disque dur, stockant fidèlement chaque moment de notre vie. En réalité, elle fonctionne comme un atelier de création, recomposant les souvenirs à chaque rappel. Ce processus, bien que brillant, est sujet à des erreurs, car il repose sur une reconstruction active plutôt qu’une reproduction exacte. Les faux souvenirs naissent de cette dynamique, lorsque le cerveau comble des lacunes ou intègre des informations erronées.

L’une des expériences fondatrices sur la mémoire défaillante est celle d’Elizabeth Loftus (Loftus & Pickrell, 1995). En introduisant un faux souvenir dans la tête de participants — un épisode fictif où ils se seraient perdus dans un centre commercial dans leur enfance —, elle a démontré qu’environ 25 % d’entre eux « se souvenaient » de l’événement inventé. Non seulement ils croyaient sincèrement que cela s’était produit, mais certains y ajoutaient des détails émotionnels.

« Ok mais il est très probable qu’un enfant se perde dans un centre commercial, donc que cet évènement soit vraiment arrivé »

Oui Ivan, c’est possible mais continuons notre argumentaire avant de nous prononcer

Une autre étude d’Elizabeth Loftus (2005), illustre ce phénomène. Dans ses expériences, Loftus a montré que des questions suggestives peuvent implanter des souvenirs fictifs. Par exemple, en demandant à des participants s’ils avaient vu une « pancarte rouge » lors d’un accident (alors qu’aucune pancarte n’existait), elle a constaté que certains affirmaient l’avoir vue, intégrant ce détail dans leur récit.

« Oui mais là encore, c’est possible »

Ok, alors on y va !

L’étude de Shaw & Porter (2015)

En 2015, dans l’article Constructing Rich False Memories of Committing Crime (2015), la psychologue Julia Shaw, avec son collègue Stephen Porter, démontre qu’il est possible d’implanter des souvenirs fictifs de crimes chez 70 % de leurs participants.

L’objectif de Shaw et Porter était de vérifier si des techniques suggestives, similaires à celles parfois utilisées dans des interrogatoires policiers, pouvaient amener des gens à se souvenir de crimes qu’ils n’avaient jamais commis. Contrairement aux études précédentes, qui se concentraient sur des faux souvenirs banals, cette recherche visait des souvenirs riches – c’est-à-dire des récits détaillés, émotionnels et multisensoriels – de crimes graves, comme un vol ou une agression. (Shaw & Porter, 2015)

Méthode :

Pour ce faire, les chercheurs ont recruté 60 étudiants universitaires et ont contacté leurs parents pour obtenir des informations réelles sur leur adolescence (11 à 14 ans). Ces données ont servi à créer des récits plausibles, mêlant des éléments vrais (comme le nom d’un ami ou le lieu de vie) à des événements fictifs. Les participants ont été divisés en deux groupes : l’un devait se souvenir d’un crime fictif (vol, agression, ou agression avec une arme, avec contact policier), l’autre d’un événement émotionnel non criminel (comme un accident ou une attaque d’animal).

L’étude s’est déroulée sur trois entretiens d’une heure, espacés d’une semaine. Lors de chaque session, les chercheurs utilisaient des techniques de récupération de mémoire suggestives :

  • Contexte crédible : Ils prétendaient avoir des informations des parents, renforçant la plausibilité de l’événement fictif. Par exemple : « Vos parents m’ont dit qu’à 12 ans, vous avez volé quelque chose et la police a été impliquée. »
  • Imagination guidée : Les participants étaient invités à visualiser l’événement, à décrire ce qu’ils ressentaient, voyaient ou entendaient, même s’ils n’avaient aucun souvenir initial.
  • Renforcement social : Les interviewers adoptaient un ton amical et encourageant, minimisant le stress et incitant les participants à « creuser » dans leur mémoire.

Après chaque entretien, les participants devaient réfléchir quotidiennement à l’événement fictif et noter tout détail qui leur revenait. Ce processus, inspiré de la familial informant false narrative procedure de Loftus et Pickrell (1995), exploitait la confusion entre imagination et mémoire.

Résultats

Les résultats sont stupéfiants : après trois entretiens, 70 % des participants (21 sur 30 dans le groupe « crime ») ont développé des faux souvenirs riches de l’événement criminel fictif. Ces souvenirs n’étaient pas de vagues croyances : les participants fournissaient des récits détaillés, incluant des émotions (peur, culpabilité, stress), des sensations (bruits, odeurs) et des images mentales (le lieu du crime). Par exemple, un participant a décrit avoir frappé quelqu’un avec une pierre, se souvenant du poids de l’objet et de sa panique face à la police – un événement entièrement inventé.

Fait remarquable, ces faux souvenirs étaient aussi complexes que les vrais souvenirs des participants (d’événements réels confirmés par les parents). Les chercheurs ont comparé les récits vrais et faux en analysant des critères comme le nombre de détails sensoriels, la cohérence narrative et la confiance des participants. Les faux souvenirs criminels étaient presque indistinguables des vrais, tant par leur richesse que par leur intensité émotionnelle.

Dans le groupe « non criminel », 76,7 % des participants (23 sur 30) ont aussi développé des faux souvenirs d’événements émotionnels, comme une attaque d’animal. Cela suggère que la nature criminelle de l’événement n’était pas un obstacle à la création de faux souvenirs, tant que le récit restait plausible et soutenu par des techniques suggestives.

« Il suffit de demander autour de soi pour avoir la confirmation ou non »

Tu te trompes Ivan, ce n’est pas aussi simple…

L’effet Mandela : quand la mémoire collective s’égare

Avez-vous déjà cru que Nelson Mandela était mort en prison dans les années 1980 ? Ou que le Monopoly Man porte un monocle ? Si oui, vous avez sans doute expérimenté l’effet Mandela, un phénomène où des groupes entiers partagent des souvenirs erronés d’événements culturels ou historiques. Ce terme, popularisé par Fiona Broome en 2010, tire son nom de la croyance erronée de certains que Mandela était mort avant sa libération en 1990.

Une étude de Deepasri Prasad et Wilma Bainbridge (2022) explore cet effet comme un cas de faux souvenirs collectifs. Les chercheurs ont testé des participants sur des images iconiques, comme le logo de Fruit of the Loom (que beaucoup « se souviennent » comme incluant une corne d’abondance, absente en réalité). Ils ont constaté que ces erreurs sont souvent liées à des schémas cognitifs : notre cerveau s’appuie sur des attentes culturelles ou des images familières pour combler les vides. Par exemple, associer un monocle au Monopoly Man peut découler de stéréotypes sur les riches du 19e siècle. L’étude montre aussi que l’effet Mandela est amplifié par les discussions sociales, où les gens renforcent mutuellement leurs souvenirs erronés.

Ce phénomène n’implique pas des « réalités parallèles », comme le suggèrent certaines théories conspirationnistes, mais reflète les biais de la mémoire collective, influencée par les médias, les conversations et les attentes culturelles. (Prasad & Bainbridge, 2022)

« C’est flippant ! Mais pourquoi ? »

La réponse réside dans le « comment ? »

Les mécanismes des faux souvenirs : un puzzle neuronal

La mémoire fonctionne en trois étapes : l’encodage (l’enregistrement initial), le stockage (la conservation) et la récupération (le rappel). À chaque étape, des distorsions peuvent survenir, influencées par nos émotions, nos attentes ou des interférences extérieures. Un mécanisme clé est la reconsolidation, où un souvenir rappelé devient temporairement malléable, permettant l’intégration de nouvelles informations – vraies ou fausses.

C’est ce qu’on appelle la mémoire reconstructive, un concept introduit par Sir Frederic Bartlett dès 1932. Selon lui, chaque rappel est une interprétation — influencée par nos croyances, nos émotions, notre culture. On n’évoque donc jamais un souvenir brut : on le reconstruit chaque fois, avec le risque d’y insérer de l’approximation, voire de la pure invention.

Wade et al. (2002) ont expérimenté avec un support : ils ont inséré une photo truquée d’un vol en montgolfière dans des souvenirs d’enfance. Résultat ? Plus de 50 % des participants ont affirmé se souvenir de cette balade… qui n’a jamais eu lieu. Le cerveau « remplit les blancs », surtout s’il a un support visuel. Les réseaux sociaux et les montages numériques accentuent ce phénomène dans la vie quotidienne.

« Oui mais n’importe qui sait que sa mémoire est faillible, alors une photo ne fait pas le poids face à un souvenir oublié »

Même une légère suggestion est suffisante

Une étude de 2011, menée par Hedwige Dehon et al., explore ce processus en examinant les faux souvenirs induits par des listes de mots. Les chercheurs ont présenté aux participants des listes de mots associés (par exemple, « lit », « sommeil », « rêve »), mais sans inclure le mot central (« dormir »). Lors du rappel, beaucoup ont cru se souvenir de « dormir », car leur cerveau a reconstitué une cohérence narrative. Ce phénomène est appelé effet DRM (Deese-Roediger-McDermott).

« C’est un peu ce qu’on a vu avec le Chunking dans l’article sur le racisme ? »

C’est exactement ça !

Les facteurs qui amplifient l’influençabilité

Tous les souvenirs ne sont pas également vulnérables. Plusieurs facteurs augmentent le risque de faux souvenirs, à commencer par les émotions. Les événements chargés émotionnellement sont souvent vécus comme plus vivaces, ce qui renforce notre confiance en leur exactitude – même s’ils sont déformés. Une étude de Pascale Piolino, publiée dans le Journal de Psychologie & Neuropsychiatrie du Vieillissement, montre que les souvenirs émotionnels sont plus susceptibles d’être altérés, car l’activation de l’amygdale (impliquée dans les émotions) peut brouiller les détails précis tout en intensifiant la sensation de réalité. Par exemple, une personne ayant vécu un accident peut se souvenir d’un cri strident qui n’a jamais retenti, simplement parce que l’émotion amplifie l’imaginaire.

Un autre facteur est la suggestibilité individuelle. Les enfants, dont le cortex préfrontal (lié à la pensée critique) est encore immature, sont particulièrement influençables. Une étude de Loftus et Pickrell (1995), citée dans Sciences Humaines, a implanté chez des enfants le souvenir fictif d’avoir été perdus dans un centre commercial. En répétant des récits suggestifs, les chercheurs ont conduit certains à « se rappeler » cet événement avec des détails inventés, démontrant la sensibilité des jeunes esprits aux influences externes.

Les implications : du quotidien aux erreurs judiciaires

Les faux souvenirs ne se limitent pas à des anecdotes amusantes, comme croire qu’on a éteint la lumière avant de sortir. Ils peuvent avoir des conséquences dramatiques, notamment dans le système judiciaire. Les témoignages oculaires, souvent perçus comme des preuves solides, sont fréquemment altérés par des questions biaisées ou des identifications erronées. Une étude de Loftus (1975) a révélé que la formulation d’une question peut modifier la perception d’un événement. En demandant « À quelle vitesse les voitures se sont-elles écrasées ? » au lieu de « percutées ? », les participants ont estimé des vitesses plus élevées et ont même « vu » du verre brisé inexistant, illustrant l’impact des mots sur la mémoire (Loftus & Palmer, 1974)

On peut retrouver ça en thérapie malheureusement et plus particulièrement avec l’hypnose. Rappelons que l’hypnose est un état d’hyper-suggestibilité induit par un thérapeute. Cet état permet, par exemple, d’induire des faux souvenirs positifs afin de surmonter des difficultés. Comme dans la recherche de Nourkova, V., & Vasilenko, D. (2018) où le faux souvenir est utilisé pour diminué l’anxiété.

« Mais c’est fou ! Dans d’autres circonstances, ça peut aboutir à des situations très graves ! »

Hélas, c’est bien vrai et c’est déjà arrivé. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités…

Dans les années 1980, le « syndrome des faux souvenirs » a marqué l’histoire judiciaire aux États-Unis. Des adultes, sous l’influence de thérapies cherchant à récupérer des souvenirs refoulés, ont accusé leurs proches d’abus ou de rituels sataniques. Une analyse de Bernard Axelrad (2010) montre que ces souvenirs étaient souvent induits par des suggestions répétées de thérapeutes, causant des drames familiaux et des condamnations injustes. Ce cas souligne le danger des approches non scientifiques dans les contextes thérapeutiques. (Axelrad, 2010)

« Est-ce qu’on peut faire quelque chose pour éviter ça ? »

Pas totalement…

Protéger sa mémoire : mission possible ?

Les faux souvenirs sont un sous-produit des mécanismes adaptatifs de notre cerveau, qui privilégie la fluidité à la précision. Cependant, des stratégies peuvent limiter les distorsions. Une étude de Daniel Schacter (2001) suggère de documenter les événements marquants – par des notes ou des photos – pour ancrer les détails et réduire les reconstructions erronées. Par exemple, écrire immédiatement après un incident ce qu’on a vu peut servir de référence face aux suggestions ultérieures.

De plus, la méfiance envers les récits orientés est cruciale. Une étude de Patrick Roullet (2016) recommande de questionner la source des informations nouvelles, surtout dans des contextes judiciaires ou émotionnels, où les suggestions sont fréquentes. En cultivant une approche critique, nous pouvons mieux protéger nos souvenirs des influences externes.

Une mémoire imparfaite, mais créative

Les faux souvenirs peuvent sembler être une faiblesse, mais ils témoignent aussi de la créativité de notre cerveau. Comme l’explique Schacter, la malléabilité de la mémoire nous permet de recombiner des expériences pour résoudre des problèmes ou imaginer l’avenir. Les mêmes mécanismes qui nous font croire à une rencontre fictive avec Bugs Bunny à Disneyland où que le bonhomme du Monopoly porte un monocle nous aident à élaborer des scénarios ou à apprendre de nos erreurs. (Schacter, 2001)

Alors, la prochaine fois que vous serez convaincu d’un souvenir, prenez un instant pour vous demander : est-ce la réalité, ou une histoire que mon cerveau a tissée ? La mémoire, avec ses imperfections, reste une alliée précieuse, à condition de la comprendre.


Bibliographie

  • Axelrad, B. (2010). Les ravages des faux souvenirs ou la mémoire manipulée.

  • Bartlett, F. C. (1932). Remembering: A Study in Experimental and Social Psychology.

  • Dehon, H., et al. (2011). The influence of emotions on false memory production. Sciences Humaines.

  • Loftus, E. F. (2005). Planting misinformation in the human mind: A 30-year investigation of the malleability of memory. Learning & Memory, 12(4), 361-366.

  • Loftus, E. F., & Palmer, J. C. (1974). Reconstruction of automobile destruction: An example of the interaction between language and memory. Journal of Verbal Learning and Verbal Behavior.

  • Loftus, E. F., & Pickrell, J. E. (1995). The formation of false memories. Psychiatric Annals, 25(12), 720-725. Cité dans Sciences Humaines.

  • Miller, G. A. (1956). The magical number seven, plus or minus two: Some limits on our capacity for processing information. Psychological Review, vol. 63, no 2,‎ 1956, p. 81–97

  • Nourkova, V., & Vasilenko, D. (2018). Reducing trait anxiety by implanting false positive memories. Memory, 26(10), 1398-1407.

  • Piolino, P. (s.d.). Mémoire et faux souvenirs. Journal de Psychologie & Neuropsychiatrie du Vieillissement.

  • Prasad, D., & Bainbridge, W. A. (2022). The visual Mandela Effect as evidence for shared and specific false memories across people. Psychological Science, 33(12), 1971-1988.

  • Roullet, P. (2016). La fabrique du souvenir. CNRS Le Journal.

  • Schacter, D. L. (2001). The Seven Sins of Memory: How the Mind Forgets and Remembers. Houghton Mifflin Harcourt.

  • Shaw, J., & Porter, S. (2015). Constructing rich false memories of committing crime. Psychological Science, 26(3), 291-301.

  • Wade, K. A., Garry, M., Read, J. D., & Lindsay, D. S. (2002). A picture is worth a thousand lies: Using false photographs to create false childhood memories. Psychonomic Bulletin & Review.

FAQ : Les faux souvenirs et l’influençabilité de la mémoire

1. Qu’est-ce qu’un faux souvenir ?

Un faux souvenir est la conviction de se rappeler un événement qui n’a pas eu lieu ou qui s’est déroulé différemment. Il peut être induit par des suggestions ou des reconstructions erronées du cerveau. (Loftus, 2005)

2. Pourquoi notre cerveau crée-t-il des faux souvenirs ?

La mémoire est reconstructive, comblant les lacunes avec des informations plausibles. Ce processus, amplifié par des suggestions ou des émotions, génère des illusions mnésiques. (Dehon et al., 2011)

3. Les faux souvenirs sont-ils dangereux ?

Ils peuvent être anodins (oublier où on a garé sa voiture) ou graves, notamment dans les témoignages judiciaires, où ils risquent de mener à des erreurs judiciaires. (Loftus, 2005)

4. Peut-on éviter les faux souvenirs ?

Pas entièrement, mais documenter les événements et se méfier des suggestions réduisent leur probabilité. Une approche critique envers ses souvenirs aide aussi. (Schacter, 2001)

5. Pourquoi les enfants sont-ils plus vulnérables ?

Leur cerveau, encore en développement, est plus sensible aux suggestions, ce qui les rend particulièrement influençables lors d’interrogatoires. (Loftus & Pickrell, 1995)

6. Les faux souvenirs sont-ils liés à des troubles mentaux ?

Ils sont fréquents chez tous, mais peuvent être exacerbés dans des pathologies comme Alzheimer ou des lésions cérébrales, où la mémoire est plus fragile. (Piolino, s.d.)

MARIUS François Psychologue et Hypnothérapeute Moulins 03000

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