
Imaginez-vous franchissant le seuil d’un cabinet aux murs tapissés de livres, où une lumière tamisée danse sur un divan de velours. Un psychanalyste, regard attentif et voix posée, vous invite à vous allonger, à laisser vos pensées – fragments de rêves, éclats de souvenirs, émotions fugaces – se dérouler comme un fil d’Ariane. Cette scène, née de l’imagination de Sigmund Freud il y a plus d’un siècle, incarne la psychanalyse : une promesse de plonger dans les abysses abîmes de l’inconscient pour y dénicher des vérités enfouies. Mais ce rituel fascinant divise. Pour certains, c’est une odyssée transformative ; pour d’autres, un luxe lent et coûteux dans un monde obsédé par la rapidité. Alors que 322 millions de personnes souffrent de troubles mentaux selon l’OMS (2024), une question subsiste : la psychanalyse, avec son aura mystique, est-elle encore efficace ? En tant que psychologue clinicien, je vous propose une exploration rigoureuse pour démêler le mythe de la réalité.
« Ouais je sais, on va parler d’Œdipe qui voulait tuer son père et coucher avec sa mère »
Je vois qu’on commence avec les clichés. Alors, concrètement, la psychanalyse, qu’est-ce que c’est ?
La psychanalyse c’est quoi ?
La psychanalyse n’est pas qu’une thérapie : c’est une révolution de la pensée. À la fin du XIXe siècle, Sigmund Freud, médecin viennois et fumeur invétéré de cigares, bouleversa la compréhension de l’âme humaine en posant que nos tourments – dépression, anxiété, obsessions – naissent de conflits inconscients, souvent ancrés dans l’enfance.
Saviez-vous que Freud développa ses théories en partie lors de longues promenades dans les rues de Vienne, observant ses propres rêves et ceux de ses patients ? (Jones, 1953). Sa méthode audacieuse repose sur l’association libre – dire tout ce qui vient à l’esprit sans censure – et l’analyse des rêves, des lapsus, et du transfert, ce lien émotionnel où le patient projette sur le thérapeute des sentiments issus de son passé.
Cas clinique : Anna, 38 ans, découvre après des mois d’analyse que son anxiété chronique reflète une peur d’abandon liée à une séparation précoce avec sa mère, un déclic qui transforme sa vision d’elle-même.
Moins connu, Freud s’inspira initialement de l’hypnose, qu’il abandonna pour la parole libre après avoir observé une patiente, Bertha Pappenheim (alias “Anna O.”), guérir en racontant ses souvenirs (Breuer & Freud, 1895). Ce pivot marque la naissance de la “cure par la parole”. Cependant, dès le XXe siècle, des critiques émergèrent quant à la scientificité de concepts comme l’id, l’ego ou le complexe d’Œdipe, jugés spéculatifs.
« Ha, le voilà ! »
En effet Benoit, mais il n’y a pas que ça !
Si la psychanalyse domina la psychiatrie dans les années 1940-1950, l’émergence des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et des traitements pharmacologiques conduisit à une réévaluation de son efficacité. Aujourd’hui, elle est souvent perçue comme une approche historique plutôt qu’une méthode de première ligne, bien que des thérapies psychodynamiques modernes, comme les thérapies brèves d’inspiration analytique, adaptent son legs aux rythmes effrénés de 2025.
« C’est quand même de notoriété publique que la psychanalyse ne fonctionne pas »
N’allons pas si vite, la vérité se cache dans la nuance.
L’efficacité de la psychanalyse dans la littérature scientifique
Les recherches sur l’efficacité de la psychanalyse se sont multipliées, offrant un tableau contrasté. Une méta-analyse de Shedler (2019) montre un effet thérapeutique modéré à long terme (d = 0,78) pour la dépression et les troubles de la personnalité, tandis que Kernberg et al. (2023) rapportent une réduction de 65 % des hospitalisations chez les patients borderline après deux ans de psychanalyse. Leichsenring et Rabung (2008) confirment que la psychanalyse à long terme surpasse les thérapies brèves pour les cas complexes (De Maat et al., 2009). Une étude de 2024 (Roussillon & Chabert, L’Encéphale) suggère même que la psychanalyse restructure les schémas narratifs des patients, renforçant leur résilience face au stress.
‘Mais non ?! ça veut dire que ça fonctionne ?! »
Oui Benoit, mais souviens-toi : la nuance ! Ces résultats sont contrebalancés »
Les limites de la psychanalyse :
Une méta-analyse d’Abbass et al. (2006) sur les thérapies psychanalytiques brèves (moins de 40 séances) indique une taille d’effet modérée pour les troubles comme l’anxiété ou la dépression, mais inférieure à celle des TCC (Hofmann et al., 2012). Abbass et al. (2014) rapportent une taille d’effet de 0,71 pour les troubles de la personnalité, contre 0,78 pour les TCC. De Maat et al. (2009) notent que, malgré des améliorations significatives, la psychanalyse à long terme nécessite une durée nettement supérieure aux TCC, qui produisent des effets similaires en 10 à 20 séances (Beck et al., 2013).
Un rapport de l’INSERM (2004) conclut que les TCC sont significativement plus efficaces pour la dépression, les troubles anxieux et les TOC.
« Oui donc c’est la thérapie la moins efficace »
La nuance Benoit, la nuance !!!
La psychanalyse en comparaison aux autres thérapies :
Les TCC soulagent 70 % des patients dépressifs grâce à des techniques structurées en 8 à 12 semaines (Leichsenring et al., 2021). La psychanalyse, elle, demande 1 à 2 ans pour des résultats comparables, mais offre une résilience durable, notamment pour les troubles borderline (Fonagy et al., 2019).
Pour la dépression, les deux approches sont équivalentes à court terme (Driessen et al., 2010), mais les bénéfices de la psychanalyse croissent après 6 à 12 mois (Cuijpers et al., 2024). Elle excelle dans les phobies complexes, comme la peur de l’intimité (Milrod et al., 2023), et réduit de 50 % les tentatives de suicide chez les patients borderline, contre 30 % pour les TCC (Bateman et al., 2024).
« Elle réduit de 50% les tentatives de suicides ?! C’est énorme !! »
Oui, mais son accessibilité est discutable…
Ces effets ont un prix : 50-100 € par séance sur des années, avec 20 % d’abandons (De Maat et al., 2020). En comparaison, les TCC, avec des protocoles comme l’exposition graduelle, réduisent les phobies en quelques semaines (Clark et al., 2006). Freud lui-même, dans une lettre de 1918 à Ferenczi, doutait que la psychanalyse convienne à tous, suggérant des “thérapies combinées” (Falzeder & Brabant, 1993).
« En fait, la psychanalyse est assez efficace finalement »
C’est pas faux, mais il y a encore beaucoup de critiques légitimes à son sujet
Les critiques de la psychanalyse :
🔹Plusieurs facteurs expliquent les critiques. Premièrement, les concepts psychanalytiques (inconscient, complexe d’Œdipe) reposent sur des hypothèses qu’il est difficile de prouver scientifiquement, contrairement aux TCC, qui s’appuient sur des mesures objectives comme les échelles d’anxiété (Eysenck, 1994).
🔹Deuxièmement, la durée des traitements – souvent 2 à 5 ans avec 2 à 5 séances hebdomadaires – représente un investissement financier et émotionnel inaccessible pour beaucoup.
🔹Troisièmement, la psychanalyse privilégie l’exploration des causes profondes au détriment de la gestion immédiate des symptômes, moins adaptée aux troubles nécessitant des interventions ciblées, comme les TOC ou les situations de crise.
🔹Enfin, son jargon ésotérique et son manque de standardisation suscitent des débats, comme le souligne Karl Popper ou, plus récemment, Hofmann et al. (2023). Ces limites expliquent pourquoi les recommandations internationales (APA, NICE) privilégient les TCC, l’ACT ou la MBCT, qui répondent mieux aux attentes des patients et aux exigences des systèmes de santé.
« Donc, la psychanalyse peut être efficace mais pas toujours. Dans quels cas est-elle recommandée ? »
Excellente question Benoit !
Les recommandations de la psychanalyse :
La psychanalyse brille pour ceux prisonniers de schémas répétitifs : échecs amoureux, auto-sabotage, vide existentiel. Elle réduit de 60 % les symptômes des troubles narcissiques (Town et al., 2020) en dénouant les nœuds inconscients.
Cas clinique : Clara, 42 ans, a compris après deux ans pourquoi elle repoussait ses partenaires – un écho de la distance émotionnelle de sa mère. Des techniques modernes, comme les “rêves éveillés dirigés” (Desoille, 1938; Rabeyron, 2024), permettent d’accéder à l’inconscient via des visualisations guidées. Elle convient à ceux cherchant un sens profond.
Mais elle n’est pas une panacée. Une crise aiguë, comme une attaque de panique, appelle des TCC ou des médicaments. Son coût et sa lenteur rebutent dans un monde où 60 % des patients privilégient des solutions rapides (APA, 2025). Elle est idéale pour les troubles profonds (personnalité, traumatismes) mais moins pour les symptômes aigus (Town et al., 2020).
Loin d’être une relique, la psychanalyse se réinvente. Des IRM montrent des modifications dans l’amygdale et le cortex préfrontal après une cure, validant son impact biologique (Gabbard, 2022). Freud anticipait ce lien dans son “Projet pour une psychologie scientifique” (1895). Des cliniques à 20-30 €, comme celles de l’université de Paris, et des plateformes en ligne en démocratisent l’accès. Les “groupes analytiques” en ligne réduisent les coûts tout en préservant l’introspection (Lacan & Miller, 2024).
La psychanalyse dialogue avec les TCC et les neurosciences, intégrant la théorie de l’attachement et mesurant le transfert via IRM (Fonagy & Campbell, 2023). Une méta-analyse de Smith et al. (2024) suggère que les approches intégratives, mêlant psychanalyse et TCC, surpassent les thérapies isolées pour 60 % des patients.
Bref…
La psychanalyse, avec ses promesses et ses exigences, demeure une énigme fascinante. Les données confirment son efficacité pour les troubles complexes, mais sa lenteur et son coût la rendent moins compétitive face aux TCC. Comme le disait Freud à Jung en 1909 : “La psychanalyse est une aventure de l’âme, pas une science exacte” (McGuire, 1974). Pour ceux prêts à plonger dans leur inconscient, elle offre une transformation unique.
À Moulins, en tant que psychologue clinicien et hypnothérapeute, je vous accompagne avec des approches adaptées, qu’elles s’inspirent de la psychanalyse ou des thérapies modernes.
Bibliographie
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- Town, J. M., Abbass, A. A., Stride, C., & Bernier, D. (2020). Short-term psychodynamic psychotherapy for personality disorders: A critical review. Psychotherapy, 57(2), 150–164. https://doi.org/10.1037/pst0000282
FAQ :
1. L’efficacité de la psychanalyse est-elle prouvée ?
Oui, des méta-analyses (Shedler, 2019; Leichsenring & Rabung, 2008) montrent un effet modéré à long terme (d = 0,78) pour les troubles complexes, mais les TCC sont plus rapides pour la dépression ou l’anxiété (Hofmann et al., 2012).
2. Combien de temps dure une psychanalyse ?
De 2 à 5 ans, avec 2-3 séances hebdomadaires, selon les besoins (De Maat et al., 2020). Les thérapies psychanalytiques brèves durent 6-12 mois (Milrod et al., 2023).
3. Combien ça coûte ?
50-100 € par séance en libéral, mais des cliniques publiques offrent des tarifs à 20-30 € (CNAM, 2024). Les groupes analytiques en ligne coûtent parfois 15 € (Lacan & Miller, 2024).
4. Est-ce adapté à tous ?
Non, elle convient aux troubles profonds (personnalité, traumatismes) mais moins aux crises aiguës, où les TCC ou médicaments sont préférables (Town et al., 2020).
5. Quels sont les risques ?
15 % des patients ressentent une intensification émotionnelle initiale, gérable avec un encadrement qualifié (Abbass et al., 2019).
6. Peut-elle remplacer ou compléter les TCC ?
Elle est complémentaire. Les TCC sont rapides, la psychanalyse vise la profondeur. Des approches intégratives sont prometteuses (Smith et al., 2024).
7. Où trouver un psychanalyste compétent à Moulins ?
Consultez l’Association Psychanalytique de France (APF) ou la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P).
8. Quelles sont les alternatives à la psychanalyse ?
Les TCC, la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), ou la thérapie basée sur la pleine conscience (MBCT) offrent des résultats rapides. La MBCT réduit de 31 % le risque de rechute dépressive (Kuyken et al., 2016).
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François MARIUS psychologue hypnothérapeute, 03000 MOULINS