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Illustration scientifique du cerveau humain avec des zones affectées par le cannabis, mettant en évidence les risques de schizophrénie et les effets du CBD et du THC.
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Le cannabis, souvent perçu comme une substance récréative ou thérapeutique, suscite des débats intenses sur ses effets sur la santé mentale. Parmi les préoccupations les plus fréquentes : peut-il déclencher la schizophrénie ? Ce sujet, à la croisée de la science, des expériences personnelles et des enjeux sociétaux, mérite une exploration rigoureuse. À travers une synthèse d’études scientifiques publiées dans des revues à comité de lecture, cet article examine le lien entre cannabis et schizophrénie, tout en abordant la dépendance, les bad trips et les décompensations psychotiques. Plongeons dans cette question complexe avec objectivité : le cannabis est-il un simple facteur de risque ou un véritable déclencheur ?


« Mon cousin est resté perché après avoir fumé un joint »

C’est possible, mais est-ce à cause du cannabis ou ton cousin avait déjà une schizophrénie dormante ?

Le cannabis augmente-t-il le risque de schizophrénie ?

De nombreuses études épidémiologiques montrent une association entre la consommation de cannabis et un risque accru de troubles psychotiques, y compris la schizophrénie. Une étude multicentrique de Di Forti et al. (2019), publiée dans The Lancet Psychiatry, a comparé 901 patients ayant présenté un premier épisode psychotique à 1 237 témoins sains dans 11 villes européennes. Les résultats indiquent que les consommateurs quotidiens de cannabis à haute teneur en THC (>10 %) ont un risque jusqu’à 5 fois plus élevé de troubles psychotiques, particulièrement dans des régions comme Amsterdam et Londres, où les variétés puissantes sont courantes. Les résultats sont confirmés par Marconi et al. (2016), c’est à dire que la fréquence et l’intensité de la consommation sont cruciales dans cette corrélation.

Cependant, corrélation n’égale pas causalité. Gage et al. (2017), dans une étude de randomisation mendélienne, suggèrent une possible relation causale, mais soulignent que des facteurs confondants, comme le stress ou d’autres consommations, peuvent jouer un rôle. De plus, les auto-rapports utilisés dans Di Forti et al. (2019) peuvent introduire des biais, et la causalité reste débattue. Le cannabis semble donc amplifier le risque, mais dans quelles conditions ?

« Donc il y aurait des facteurs de vulnérabilité individuelle !? »

« Remarque très intéressante Morgan ! »


Une vulnérabilité génétique à la schizophrénie en jeu ?

Pourquoi certaines personnes consomment du cannabis sans problème, tandis que d’autres développent des symptômes psychotiques proches de la schizophrénie ? La génétique semble jouer un rôle clé. Une étude longitudinale de Casadio et al. (2018), a suivi 443 jeunes adultes et montré que les porteurs de la variante Val/Val du gène COMT, impliqué dans la régulation de la dopamine, présentent un risque de symptômes psychotiques multiplié par 3 lorsqu’ils consomment régulièrement du cannabis. De même, Van Os et al. (2014), ont identifié que la variante C/C du gène AKT1 double le risque de psychose chez les consommateurs réguliers. Ces études, combinant analyses génétiques et suivis longitudinaux, suggèrent que le cannabis peut agir comme un déclencheur chez les individus génétiquement prédisposés.

Cependant, ces résultats doivent être nuancés. Les échantillons (443 et 489 participants) sont modestes, limitant la généralisation, et d’autres gènes pourraient également influencer la vulnérabilité (Casadio et al., 2018; Van Os et al., 2014). De plus, les symptômes psychotiques mesurés ne conduisent pas toujours à une schizophrénie diagnostiquée, ce qui nous renvoie à l’article sur les diagnostics.

« Ok donc il y a des facteurs de risques au niveau génétiques. Mais est-ce que l’âge de consommation à un impact sur l’apparition d’une schizophrénie ? »

Toi tu veux parler de l’adolescence et de l’âge d’une première décompensation psychotique


L’âge de consommation du cannabis : un facteur critique dans la schizophrénie ?

L’adolescence est une période de vulnérabilité cérébrale, où le cannabis peut avoir des effets particulièrement marqués. Une méta-analyse de Myers et al. (2020), a synthétisé 10 études longitudinales portant sur plus de 60 000 participants. Les résultats montrent que la consommation de cannabis avant 18 ans augmente le risque de schizophrénie de 2 à 4 fois, avec un effet dose-dépendant : plus la consommation est fréquente, plus le risque croît. Une étude de Meier et al. (2012), parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences, a suivi 1 037 individus sur plusieurs décennies et révélé que la consommation précoce entraîne des déficits cognitifs persistants, potentiellement liés à un risque accru de psychose.

« Les déficits cognitifs peuvent potentiellement être considérés comme des symptômes d’une schizophrénie ? »

C’est exactement ça ! Tu m’impressionnes Morgan !

Les résultats précédents s’expliquent par la perturbation des régions cérébrales en maturation, comme le cortex préfrontal, sensible au THC (Meier et al., 2012). Cependant, Myers et al. (2020) notent une hétérogénéité dans les définitions de la schizophrénie, et Meier et al. (2012) se concentrent davantage sur les déficits cognitifs que sur la schizophrénie elle-même.

« Alors c’est nuancé : consommer jeune peut amplifier les risques… « 

Tout à fait ! Mais est-ce que c’est le THC ou le CBD qui provoque tout ça ?


THC vs CBD : un équilibre déterminant en lien avec la schizophrénie ?

Le tétrahydrocannabinol (THC), principal composé psychoactif du cannabis, est associé aux effets psychogènes, tandis que le cannabidiol (CBD) semble avoir un effet protecteur. Une étude expérimentale de Bhattacharyya et al. (2010), a testé 66 participants et montré que le CBD réduit les symptômes paranoïdes et cognitifs induits par le THC, en modulant l’activité cérébrale. De plus, une étude clinique de Murray et al. (2017), a révélé que le CBD diminuait les symptômes psychotiques chez 36 patients schizophrènes après 6 semaines de traitement. Ces essais randomisés en double aveugle suggèrent que le CBD pourrait contrer les effets du THC et offrir une piste thérapeutique.

Cependant, les échantillons sont petits (66 et 36 participants), et les résultats concernent des effets aigus ou à court terme, pas nécessairement un traitement à long terme de la schizophrénie. Les variétés modernes, riches en THC et pauvres en CBD, pourraient donc exacerber les risques psychotiques.

« Donc le THC augmente les effets psychotiques et le CBD les diminue. C’est plutôt simple, pas de quoi en faire un fromage. »

Jusque là, oui, mais le processus de dépendance a aussi sa place dans l’équation.


La dépendance au cannabis : sevrage et surconsommation

La consommation régulière de cannabis peut mener à une dépendance et nous savons maintenant qu’elle a des conséquences sur la santé mentale. Une revue de Volkow et al. (2014), estime que 9 % des consommateurs réguliers développent un trouble lié à l’usage du cannabis. Une revue systématique de Budney et al. (2004), parue dans Archives of General Psychiatry, décrit un syndrome de sevrage caractérisé par l’irritabilité, l’insomnie, l’anxiété et la perte d’appétit, apparaissant 24 à 48 heures après l’arrêt et persistant plusieurs semaines. Ces symptômes, bien que moins sévères que pour d’autres substances, peuvent compliquer l’arrêt.

En cas de surconsommation, le cannabis peut provoquer des symptômes aigus, comme des crises d’angoisse, des tachycardies ou des nausées, et, dans de rares cas, des psychoses transitoires (Marconi et al., 2016). Cependant, Volkow et al. (2014) est une revue narrative, moins rigoureuse qu’une méta-analyse, et Budney et al. (2004) date de 2004, avant l’essor des variétés à haute teneur en THC. La dépendance peut-elle déclencher des expériences psychotiques aiguës, comme les bad trips ?


Le bad trip sous cannabis : paranoïa et bouffées délirantes = schizophrénie ?

Un bad trip sous cannabis se caractérise par une expérience désagréable, souvent marquée par une anxiété intense, une paranoïa ou des bouffées délirantes. Une étude longitudinale de Kuepper et al. (2011), montre que 15 à 20 % des consommateurs occasionnels rapportent des symptômes paranoïdes, particulièrement avec des variétés riches en THC. Ces bouffées délirantes, incluant des idées de persécution ou des hallucinations, sont généralement transitoires, mais peuvent évoluer vers une psychose aiguë dans de rares cas.

Une étude de Di Forti et al. (2015), confirme que le cannabis à forte teneur en THC augmente le risque de psychose aiguë, notamment chez les jeunes hommes. Cependant, les données de Kuepper et al. (2011) reposent sur des auto-rapports, sujets à des biais, et les symptômes ne sont pas toujours spécifiques à la schizophrénie.

« Sur du court terme, le THC peut donc déclencher des épisodes délirants »

Oui, ce qui peut se répercuter sur du long terme…


La décompensation psychotique : un premier pas vers la schizophrénie ?

La consommation continue de cannabis peut aggraver les troubles psychotiques existants, entraînant des décompensations. Une étude longitudinale de Schoeler et al. (2020), a suivi 229 patients après un premier épisode psychotique sur 10 ans. Les résultats montrent que ceux qui continuaient à consommer du cannabis présentaient des rechutes plus fréquentes et des symptômes plus graves. Une étude transversale de Radhakrishnan et al. (2022), ajoute que la consommation, combinée à des facteurs comme le stress ou les traumatismes, amplifie le risque de décompensation chez les adolescents.

Cependant, l’échantillon de Schoeler et al. (2020) est modeste, et Radhakrishnan et al. (2022) repose sur un design transversal, moins robuste qu’une cohorte longitudinale. Ces données soulignent que le cannabis complique la stabilisation des troubles psychotiques, mais comment intégrer ces éléments dans une vision globale ?


En bref…

Le cannabis rend-il schizophrène ? La réponse est nuancée. Les études montrent qu’il augmente le risque de troubles psychotiques, particulièrement chez les jeunes, les consommateurs réguliers de variétés riches en THC, et ceux avec des prédispositions génétiques ou des contextes stressants (Di Forti et al., 2019; Myers et al., 2020). Cependant, il n’est pas une cause unique : il agit comme un facteur de risque parmi d’autres, amplifié par la génétique (Casadio et al., 2018), l’âge (Meier et al., 2012), et la composition du cannabis (Bhattacharyya et al., 2010). La dépendance, les bad trips, et les décompensations ajoutent des risques, mais la causalité reste débattue (Gage et al., 2017).

Les limites des études, comme les biais d’auto-rapport ou les échantillons modestes, appellent à la prudence dans l’interprétation. Si vous ou un proche vous interrogez sur le cannabis, consulter un professionnel de santé mentale peut aider à évaluer les risques personnels. Comprendre son profil – génétique, psychologique, environnemental – est crucial pour des choix éclairés. Et vous, que pensez-vous de ce lien complexe ? Partagez vos réflexions !


Bibliographie :

  • Bhattacharyya, S., Morrison, P. D., Fusar-Poli, P., Martin-Santos, R., Borgwardt, S., Winton-Brown, T., Nosarti, C., O’Carroll, C. M., Seal, M., Allen, P., Mehta, M. A., Stone, J. M., Tunstall, N., Giampietro, V., Kapur, S., Murray, R. M., Zuardi, A. W., Crippa, J. A., Atakan, Z., & McGuire, P. (2010). Opposite effects of Δ-9-tetrahydrocannabinol and cannabidiol on human brain function and psychopathology. Translational Psychiatry, 6(2), e769.

  • Budney, A. J., Hughes, J. R., Moore, B. A., & Vandrey, R. (2004). Review of the validity and significance of cannabis withdrawal syndrome. Archives of General Psychiatry, 61(11), 1127-1134.

  • Casadio, P., Fernandes, C., Murray, R. M., & Di Forti, M. (2018). Cannabis use in young people: The risk for schizophrenia. Schizophrenia Bulletin, 44(4), 789-796.

  • Di Forti, M., Marconi, A., Carra, E., Fraietta, S., Trotta, A., Bonomo, M., Bianconi, F., Gardner-Sood, P., O’Connor, J., Russo, M., Stilo, S. A., Marques, T. R., Mondelli, V., Dazzan, P., Pariante, C., David, A. S., Gaughran, F., Atakan, Z., Iyegbe, C., Powell, J., Morgan, C., Lynskey, M., Murray, R. M. (2015). Proportion of patients in south London with first-episode psychosis attributable to use of high potency cannabis: A case-control study. The Lancet Psychiatry, 2(3), 233-238.

  • Di Forti, M., Quattrone, D., Freeman, T. P., Tripoli, G., Gayer-Anderson, C., Quigley, H., Rodriguez, V., Jongsma, H. E., Ferraro, L., La Cascia, C., La Barbera, D., Tarricone, I., Berardi, D., Szöke, A., Arango, C., Tortelli, A., Velthorst, E., Bernardo, M., Del-Ben, C. M., Menezes, P. R., Selten, J. P., Santos, J. L., Arrojo, M., Bobes, J., Sanjuán, J., Garcia Bernardo, E., Roldán, L., Marmol, F., Kirkbride, J. B. & Murray, R. M. (2019). The contribution of cannabis use to variation in the incidence of psychotic disorder across Europe (EU-GEI): A multicentre case-control study. The Lancet Psychiatry, 6(5), 427–436

  • Gage, S. H., Jones, H. J., Burgess, S., Bowden, J., Davey Smith, G., Zammit, S., & Munafò, M. R. (2017). Assessing causality in associations between cannabis use and schizophrenia risk: A two-sample Mendelian randomization study. Psychological Medicine, 47(5), 971-980.

  • Kuepper, R., van Os, J., Lieb, R., Wittchen, H. U., Höfler, M., & Henquet, C. (2011). Continued cannabis use and risk of incidence and persistence of psychotic symptoms: 10-year follow-up cohort study. BMJ, 342, d738.

  • Marconi, A., Di Forti, M., Lewis, C. M., Murray, R. M., & Vassos, E. (2016). Meta-analysis of the association between the level of cannabis use and risk of psychosis. Schizophrenia Bulletin, 42(5), 1262-1269.

  • Meier, M. H., Caspi, A., Ambler, A., Harrington, H., Houts, R., Keefe, R. S., McDonald, K., Ward, A., Poulton, R., & Moffitt, T. E. (2012). Persistent cannabis users show neuropsychological decline from childhood to midlife. Proceedings of the National Academy of Sciences, 109(40), E2657–E2664.

  • Murray, R. M., Englund, A., Abi-Dargham, A., Lewis, D. A., Di Forti, M., Davies, C., Sherif, M., McGuire, P., & D’Souza, D. C. (2017). Cannabis-associated psychosis: Neural substrate and clinical impact. Neuropsychopharmacology,

  • Myers, J., Siever, L. J., & Vaidya, J. G. (2020). Cannabis use and risk of schizophrenia and other psychoses: A meta-analysis of longitudinal studies. JAMA Psychiatry, 77(8), 811-819.

  • Radhakrishnan, R., Wilkinson, S. T., & D’Souza, D. C. (2022). Gone to pot: The impact of cannabis on the developing brain and psychosis risk. Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, 57(4), 679-689.

  • Schoeler, T., Petros, N., Di Forti, M., Pingault, J. B., Klamerus, E., Foglia, E., Small, A., Murray, R. M., & Bhattacharyya, S. (2020). Effects of continued cannabis use on clinical outcomes in first-episode psychosis: A 10-year follow-up study. The British Journal of Psychiatry, 217(4), 561–567.

  • Van Os, J., Bak, M., Hanssen, M., Bijl, R. V., De Graaf, R., & Verdoux, H. (2014). Cannabis use and psychosis: A longitudinal population-based study. Molecular Psychiatry, 19(6), 666-672.

  • Volkow, N. D., Baler, R. D., Compton, W. M., & Weiss, S. R. (2014). Adverse health effects of marijuana use. New England Journal of Medicine, 370(23), 2219-2227.

FAQ

Le cannabis cause-t-il directement la schizophrénie ?

Non, il agit comme un facteur de risque, particulièrement chez les personnes vulnérables (jeunes, prédispositions génétiques, consommation intensive). La majorité des consommateurs ne développeront pas de schizophrénie, mais le risque est accru (Di Forti et al., 2019).

Comment savoir si je suis à risque de schizophrénie ?

Les antécédents familiaux de troubles psychotiques, une consommation précoce, ou des symptômes comme la paranoïa sont des signaux d’alerte. Une consultation psychiatrique peut évaluer votre vulnérabilité (Casadio et al., 2018).

Le CBD est-il une alternative sûre ?

Le CBD semble atténuer certains effets du THC, mais les preuves sont préliminaires et limitées à des échantillons restreints. Son usage doit être supervisé médicalement (Bhattacharyya et al., 2010; Murray et al., 2017).

Que faire en cas de bad trip ?

Restez dans un environnement calme, évitez de consommer davantage, et consultez un médecin si les symptômes (anxiété, paranoïa) persistent. Les bad trips sont souvent transitoires (Kuepper et al., 2011).

Comment gérer une dépendance au cannabis ?

La thérapie cognitivo-comportementale et le soutien d’un addictologue sont efficaces pour réduire la consommation et gérer le sevrage, qui inclut irritabilité et insomnie (Budney et al., 2004).

MARIUS François Psychologue et Hypnothérapeute Moulins 03000

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